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22 avril 2015 3 22 /04 /avril /2015 12:57
Le Disquaire Day 2015 à Saint-Brieuc

Ah ! Le disquaire day !

Un événement que ne peuvent manquer les amateurs de vinyle, sous aucun prétexte.

Pour sa quatrième année en France (qui est une importation du Records Store Day américain), la fête bénéficiait d’une super couverture médiatique. Impossible de louper ça ! Télé, radio, presse… Tout le monde en a parlé.

Le principe est maintenant bien rôdé : Des vinyles (essentiellement) édités spécialement pour l’occasion en quantité restreinte que l’on ne peut pas réserver à l’avance. Les premiers arrivés sont donc les premiers servis.

Je me rappelle d’une queue incroyable devant Dialogues Musiques à Brest. Les disquaires n’en croyaient pas leurs yeux. Une profession en bien mauvaise posture, menacée de toutes parts entre le streaming et Amazone, sa situation n’est guère plus enviable que celle d’un métallurgiste des hauts fourneaux.

La cassette de Metallica !
La cassette de Metallica !

Dans les Côtes d’Armor, il n’y a plus qu’Imagine à Saint-Brieuc à être de la fête. (On pleure encore la fermeture du Disquaire au Centre-Ville).

Je fais ma visite tranquillement vers 11h. Je me dis qu’ici au moins ce ne sera pas la cohue et qu’on pourra tranquillement faire ses emplettes. Tu parles, une heure après l’ouverture du magasin les stocks ont pris déjà une bonne claque. Je m’étais fait une petite liste sympa de disques à repérer, sinon à acheter, le budget n’étant pas extensible… Finalement, les plus belles pièces avaient déjà trouvé des acquéreurs plus avisés que moi.

Bah ! Rien de bien méchant, sinon le picture disc de Roxy Music qui n’aurait vraiment pas fait tâche dans ma collection.

En revanche, le EP des Beatles « Long Tall Sally » fut particulièrement boudé et à midi il devait bien en rester 5 en rayon. Un joli 45 tours tout bleu de Deep Purple me tendait les bras tandis qu’un Johnny Cash blanc époque Rick Rubin attendait encore son client. Ah oui, il restait aussi une cassette (oui, vous avez bien lu) de Metallica. Purée, depuis quand on n’a pas vu de cassette dans un magasin de musique…

Enthousiasme, passion et bonne humeur : C'est chez Imagine !
Enthousiasme, passion et bonne humeur : C'est chez Imagine !

Chez Imagine, outre le sac collector « disquaire day » idéal pour transporter ses vinyles à la plage, Vincent avait soigné sa clientèle en lui servant un petit café bien convivial, petite pause propice aux échanges sur la moisson du jour.

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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 22:41

 

musee de l air (304x640)Musée de l’air et de l’Espace

Aéroport Paris Le Bourget

 

 

Pour beaucoup de jeunes de ma génération (on peut se faire plaisir de temps en temps, non ?) l’aventure du Concorde relève du merveilleux ! Mon père, passionné de technologies nouvelles, d’inventions en tout genre, ne manquait pas de me communiquer son enthousiasme dès lors que la silhouette de l'appareil se profilait dans le téléviseur ou dans Paris-Match. Je vouais à André Turcat, pilote d’essai, une passion similaire à celle que j’avais pour Herbert Von Karajan, impérial avec ses baguettes et sa queue de pie (c’était avant que je découvre les Beatles).

 

On le croyait immortel le supersonique, reliant Paris-New-York en 3H30. Ce qui est rigolo c’est que j’étais pareillement passionné du paquebot France, qui lui faisait le même trajet mais en 5 jours. Ne cherchons pas d’autres explications que la beauté des lignes que ces deux bâtiments ont en commun.

 

Tout semblait aller pour le mieux jusqu’à l’accident de Gonesse, le 25/07/2000. Cette tragédie sonna alors le glas de l’épopée Concorde. Trop cher, trop consommateur de kérosène, pas rentable… Même s’il reprit du service encore quelques mois, le moral n’y était plus. Et un triste jour de 26 novembre 2003, le bel avion se posa pour la dernière fois.

Je n’avais jamais vu le Concorde « en vrai ». C’est donc avec une grande émotion que je pénétrai le hall xx dans lequel sont abrités, en quinconce, deux Concorde : le premier et le dernier.

 

Dans le premier, les équipements sûrement très sophistiqués pour l’époque occupent une large place. De nombreusesConcorde-habitacle photos et documents présentent l’aventure qui fut celle des premiers essais. On passe ensuite dans le second par une passerelle. Je suis surpris de l’étroitesse de la cabine. Nous sommes dans une fusée aménagée pour une exploitation commerciale. Ca devait quand même être quelque chose que de s’installer là, pour un Paris-New York en un peu plus de trois heures, à scruter l’indicateur de vitesse. Jean-François et moi sommes d’accord, nous aurions bien volontiers cassé nos tirelires – et même emprunté à gauche et à droite – pour nous offrir l’expérience.

 

La descente des escaliers nous ramène les pieds sur terre, dans tous les sens du terme. C’est tout de même dommage que les deux supersoniques soient posés là, dans ce grand hangar, sans le moindre aménagement. J’aurais bien vu, par exemple, un espace retraçant l’épopée de l’avion à renfort d’objets d’époque, de costumes, de petites salles de projection… Rien de tel.

Nous avons parcouru les autres halls un peu plus rapidement. Sûrement bien trop vite. Le musée n’est pas avare en objets volants. Nous avons bien sûr trainé devant le Dakota, un de ceux qui sillonnèrent la Normandie un certain 6 juin 1944.

 

Dans un autre hall, nous prenons place dans un hélicoptère pour une opération d’hélitreuillage en mer. C’est bien fait, l’hélico vibre quand il faut et des écrans nous permettent de visualiser l’opération comme si nous y étions. C’est précisément dans cette voie que l’on aimerait voir évoluer ce musée. Car, dans l’ensemble, il est bien statique et on a souvent l’impression qu’il correspond à l’idée que l’on se faisait d’un musée moderne il y a 15 ou 20 ans où tout était bien aligné avec des tableaux interminables à lire. De plus, l’entretien semble à désirer : les pièces sont plutôt poussiéreuses et certains avions, en particulier en extérieurs, mériteraient d'être mieux soignés, au moins de surface.

 

J’ai bien aimé aussi la visite du Boeing 747, une grosse bête en plein air, à l’ambiance très seventies.

 

Dommage, nous n’avions plus vraiment de temps pour visiter la partie aventure spatiale, et pourtant le coup d’œil était alléchant.

 

Voilà un musée où il faudrait prendre son temps et qui, pour les néophytes comme moi, nécessiterait les explications d’un guide. Je déconseille également la visite en hiver (ce qui fut notre cas) car les halls sont vraiment glacials (On peut dire aussi "glaciaux" mais perso je préfère "glacials") et nous avions vraiment pitié des gardiens qui se les gelaient en attendant l’heure de fermeture.

Concorde-sierra delta 

 

 

 

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2 juin 2013 7 02 /06 /juin /2013 19:37

brest and stones 7 (453x640)Samedi 1er juin 2013

Dialogues Musiques

 

Exposition à la galerie des Docks

Jusqu'au 15 septembre 2013

 

Dominique Tarlé est un photographe bien connu des rockers pour avoir immortalisé les plus grands artistes des sixties des Beatles à led Zeppelin. Son nom est étroitement lié à celui des Rolling Stones. Pendant plusieurs mois, en 1971, il a partagé l'intimité du groupe à Villefrance, dans le sud de la France, alors que celui-ci enregistrait dans la villa Nellcôte, ce qui allait devenir le mythique album "Exile On Main Street".

 

C'est à l'occasion d'une expo à la galerie des Docks d'une sélection de photographies prises dans ce cadre que Dominique Tarlé rencontre les clients et amis (sur Facebook et réels) de Dialogues Musiques.

 

Ca me faisait vraiment plaisir de revenir à Brest et particulièrement à Dialogues Musiques, retrouver toute la sympathique équipe d'Yvon Jézéquel, son directeur. Alerté via Facebook, j'avais répondu présent et je suis un homme de parole. Avouons que je ne me suis pas forcé, on ne rechigne pas à rencontrer un personnage de la stature de Dominique Tarlé.

Après la présentation du personnage par Yvon Jézéquel, le photographe prend le micro et évoque tout d'abord son arrivée à Londres dans les années 60, sans arme ni bagage ou presque. D'emblée, ce qui surprend c'est sa manière de raconter les événements : sans emphase, juste un type qui était là au bon moment, qui a conscience de l'importance de ce qui se passait mais toujours s'exprimant avec simplicité, justesse et passion. Il se défend d'être un photographe professionnel, il se dit amateur dans le sens de "celui qui aime".

 

Pendant deux heures, il transporte l'auditoire dans cette villa pendant l'année 1971. Il fourmille d'anecdotes, la moquette achetée pour tapisser les murs afin d'améliorer l'acoustiques des salles, les multiples attentions de Keith (Richard) à son égard, l'histoire de Mick, enfermé dans la cave à charbon pour l'enregistrement de sa partie d'harmonica et la réflexion de keith en le libérant : "Tu vois que tu peux souffler comme un noir !" Les superbes échanges musicaux entre le même Keith et Gram Parsons, la lunette astronomique de Bill Wyman... Ses mots sont magiques pour qui, et ils sont nombreux, vouent un culte aux Rolling Stones et à Exile en particulier (demandez à Martin Scorsese par exemple).Dominique tarle brest

 

Aujourd'hui encore, Dominique Tarlé reste un passionné des Stones, il va toujours les voir en concert et reste en contact régulier avec eux. A la question d'un auditeur, il admet que la production du groupe n'a peut-être plus le même impact mais le pire serait qu'ils arrêtent, sanctionne-t-il !

 

On évoque avec lui les rumeurs qui ont circulées sur un possible passage du groupe aux Vieilles Charrues, les tournées mondiales, le concert surprise à Paris... Il faut dire qu'il y a dans le public de vrais fans des Stones. Des "à qui il ne faut pas la raconter", qui connaissent l'Histoire par coeur mais qui restent avides du détail inédit, et avec Dominique Tarlé, ça ne manque pas. On entend au hasard des échanges de quelques vieux poncifs sur le côté propret des Beatles en opposition à la Bad Attitude des Rolling Stones, comme si la vérité était aussi binaire.

 

En revanche, pas un mot sur la drogue "Ca ne m'intéresse pas" tranche-t-il . "Les Rolling Stones travaillent leur musique, comme des sportifs de haut niveaux, 6 heures par jour et plus. J'ai concentré mon travail de photographe sur leur musique".

 

Le public le titille encore un peu sur le sujet, genre "Vous n'allez quand même pas nous faire passer les Rolling Stones pour des gens clean ?" En vain, Dominique Tarlé ne garde que la beauté de la musique, c'est ce qu'il voulu photographier, montrer au monde et nous le raconter, à nous, petite bande brestoise en ce samedi après-midi à Dialogues Musiques. il ajoute "au moment où l'on fait la photo, on se sait rien de l'impact qu'elle aura dans 10, 20 ou 30 ans. J'ai eu toutes les peines du monde à présenter mes photos de Nellcôte. J'ai été jeté de partout. Ce n'est pas grave, j'aime prendre mon temps, je ne suis pas pressé".

 

Je repense à la fin de ce film de John Ford, ou James Stewart déclare "Lorsque la légende est plus belle que la réalité, on publie la légende". Ainsi soit-il.

Dominique tarle brest (2)

 

 

 

 

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16 février 2013 6 16 /02 /février /2013 19:08

RetromobilePorte de Versailles

Février 2013

Photos de Jean-François (Merci braz)

 

Tous les ans à la même époque, les amoureux d’anciennes se retrouvent à cette grand messe Porte de Versailles.

 

C’est sûr, le provincial en prend plein les mirettes. Mais pas que lui, l’événement prenant au fil des ans une ampleur internationale. Ca lui change des rassemblements locaux où la Simca 1000 croise le fer avec un sympathique HY et où la Jaguar Type E fait office de voiture exceptionnelle (qu’elle reste toujours et partout, aussi bien à Lanrivoaré qu'à New-York) Je suis un peu dur et caricatural (car il y a de solides collectionneurs en province, bien évidemment), mais il faut avouer qu’en dehors du Tour de Bretagne, il n’y a pas grand-chose à se mettre sous les yeux dans notre far west.

Retromobile est un salon hétéroclite où l’on peut aussi bien trouver une 205 junior qu’une hispano Suiza de 1931 hors de prix. Beaucoup, oui beaucoup de belles voitures donc, et l’amateur en prend plein les yeux (c’est la deuxième fois que je le dis…).

 

Je n’étais pas venu depuis 5 ans et j’ai retrouvé le salon avec un enthousiasme intact. Plus je vieillis (et ça ne s’arrête hélas pas), plus mon intérêt se porte sur les voitures de prestige et les beaux cabriolets. Les populaires ne retenant que peu d’attention. Sans doute est-ce par lassitude tant ces dernières sont légions dans nos contrées.

 

Contempler une Bugatti 57 Ventoux, de superbes Delahaye, une Delage, une Voisin et encore une brochette d’Aston Martin restaurées de manière extraordinaire force sans peine l’admiration. On est dans le sublime, oui madame !

 

Bien sûr, on ne se permet même pas de rêver les posséder mais la simple contemplation est déjà un bonheur en soi.

 

Cette année, beaucoup de Mercedes 300 SL (vous savez, celle dont les portes s’ouvrent de bas en haut, comme de petites ailes !). Toutes plus belles les unes que les autres, certains stands s’offrant le luxe d’en exposer 5 côte à côte !

 

De bien belles DS également et notamment un très joli bouquet jaune, orange et vert (les esthètes parlerons de « jonquille », « capucine » et « vert printemps ») sur l’espace du vendeur suisse Lukas Hüni. A mon sens, la DS reste un phénomène à part : C’est une voiture populaire (et plus encore si l’on inclut les ID et autres Dspécial) qui demeure néanmoins dans l’exception : sa ligne et sa technologie détonaient déjà en 1955 et restent encore aujourd’hui l’objet d’une dévotion particulière. Pour preuve, s’il en était besoin, le nombre de clubs très actifs qui lui sont consacrés.

 

La voiture la plus étonnante du salon est sans doute cette DS Concorde de 1964, carrossée par Henri Chapron et présentée ici dans un état d’épave incroyable.

 

DS Chapron Concorde

 

Il n’est pas un bout de tôle qui n’ait été défoncé, cabossé, déformé… Qu’est-il arrivé pour mettre cette voiture dans un tel état ? J’apprends sur place qu’il s’agit de l’œuvre d’une femme trompée qui, dans un bel élan de folie destructrice déversa sa hargne avec une intensité extraordinaire. La souffrance de cette femme est à la mesure du résultat et l’on songe, en évaluant la profondeur des chocs, que la puissance d’une forcenée en pleine crise dépasse largement celle des Stalone et Schwarzenegger réunis.

 

Coup de cœur sur la Delahaye Type 135M Roadster Figoni & Falaschi 1937

 Delahaye Type 135M-de face

La plus belle voiture du salon restera, à mes yeux, cette exceptionnelle Delahaye sur le stand de l’Auto Classique Touraine. Avec sa ligne audacieuse et cette livrée blanche et bleue claire, elle transcende la réalité, semblant toute droite sortie d’un cartoon de Tex Avery.

 

Elle est pourtant bien là, visible et palpable même si je n’ose pas la toucher. Le carrossier qui a travaillé dessus traine dans les parages et explique, avec une grande humilité, certains aspects techniques de son travail et du véhicule, notamment sur son armature en bois. Il est fier de voir la voiture tant photographiée par les visiteurs. Il peut.

 

Ailleurs on peut découvrir, dans un autre genre, un véhicule bien improbable. L’Hélica, voiture à hélice, fruit de l’imagination d’un inventeur comme l’entre deux guerres en a vu s’épanouir. Comme chantait Charlélie Couture, « Comme un avion sans ailes » C’est exactement ça. On imagine sans peine la défiance du voisinage à l’arrivée de cet engin dont l’immense pale devait effrayer les piétons sur son passage. Un accident de la circulation ne devait pas être beau à voir, façon steak tartare. Des panneaux indiquent que Marcel Leyat a vécu 102 ans et qu’il a passé le reste de sa vie sur des inventions musicales tout aussi farfelues. Une photo nous montre le monsieur, une longue barbe blanche en parfaite adéquation avec l’image que l’on pouvait s’en faire. Un inventeur original dont les délires n’ont jamais trouvé une exploitation commerciale d’envergure.

 

Il y en a vraiment pour tous les goûts à Rétromobile…

 

Pour ma part, je goûte à toutes ces ambiances, toujours admiratif ! Quelques voitures plus abordables que l’on se prend à espérer que, peut-être, un jour… Un petit cab. Ou une belle DS à nouveau…

 

Pour certains, ce jour, c’est aujourd’hui ou plutôt ce soir, à l’occasion de la vente aux enchères Arcurial orchestrée par Maître Poulain, commissaire priseur star et showman.

 

VENTE ARCURIAL

 

La vente démarre un peu en mode diésel. Les motos et scooters n’atteignent pas des records. Le commissaire priseur et ses « crieurs » y vont mollo.

 

Une 2CV atteint tout de même la coquette somme de 24 000 euros. Ca commence à chauffer lentement et on atteint réellement une vitesse supérieure lorsque Me Poulain nous fait une longue lecture d’un écrit de Françoise Sagan sur l’éloge de la vitesse. Il faut dire que l’on est en train de vendre sa Mercedes-Benz 450 SEL de 1979.

 

La reine de la vente est une Talbo Lago TC150C, un colossal bolide de 1936. Une voiture d’exception, dans son jus qui partira à 1.280.000 euros.

 

Dans l’ensemble ce sont de très beaux modèles dont la vente dépasse rarement son estimation la plus basse. Ainsi un collectionneur, installé près de nous, s’est fait plaisir avec une Bentley S2 Berline de 1961 « appartenant à une grande famille française » pour 17.000 euros (« Moins cher qu’une 2CV » ironise l’acquéreur).

Lincoln Premiere 

 

Très beau spectacle aussi que l’arrivée de cette Lincoln Première Hot Rod de 1956, véritable paquebot sur roue, d’où s’extrait une belle pin-up telle une starlette hollywoodienne de la même époque.

 

Mon coup de cœur se portera sur une Duesenberg cabriolet de 1929 qui se vendra à 900.000 euros. Ce n’est pas moi qui ai levé la main ! Tout de suite après, ce sera la Ferrari d’Alain Delon qui inspira à Maître Poulain, l’une de ses meilleures prestations, faisant référence à son dernier livre dans lequel il consacre un chapitre à l’acteur. Beaucoup d’humour, de l’esprit sans se départir de son sens commercial tout en élégance. Un grand moment !

 

La Testarossa de Delon partira à 136.000 euros. Belle envolée pour une voiture dont l’estimation était bien plus basse. Mais c’était sans compter qu’elle fut pilotée par Delon, l’immense acteur de chef-d’œuvre du 7ème art comme la Piscine, le Guépard, Le Samouraï, Plein Soleil mais aussi de films que la postérité n’a pas retenus comme ce « Aiport 80 Concorde » ou l’on peut entendre le beau gosse déclarer : « Je sens une légère vibration dans le manche ! ».

 

What Else ?

Un bouquet de DS

 

 

 

 

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30 mai 2012 3 30 /05 /mai /2012 12:16

tour-bretagne-2012 0194Ah ! Le tour de Bretagne, le week-end de la Pentecôte !!! Une institution, un événement prisé tant par les propriétaires de véhicules anciens que par des bretons qui se déplacent nombreux dans les villes étapes pour admirer les bolides.

 

Comme toujours, il y en a pour tous les goûts : toutes les formes, tous les budgets, toutes les époques… Ainsi, le solex côtoie le gros Berliet et une vieille Renault de 1904 sera amicalement dépassée par une R17 de 1974. La Jaguar Type E, garnie de son beau cuir Connolly, n’aura pas honte de se garer au côté d’une Simca 1000 à la sellerie de skaï d’origine ! On apprécie aussi les américaines, longues comme des fusées Apollo… Un beau mélange des genres répondant pleinement à la volonté des organisateurs de proposer et d'accueillir un très large panel.

 

Dans une ambiance des plus festives, les participants rivalisent d’originalité pour être dans le ton de leur véhicule.

 

Pour ma part, je n’ai jamais eu le plaisir de participer à cette manifestation. Ce n’était pourtant pas l’envie qui manquait… Bon, maintenant que je n’ai plus ma DS, c’est compromis. Plus tard, peut-être…

 

En attendant, rien n’empêche d’aller admirer le cortège dans un petit coin de Bretagne. Cette année, le départ se faisait à partir de Carhaix, vers 2 itinéraires possibles : le sud et le nord pour se rassembler à nouveau à Rennes.

 

C’est à Guerlesquin que nous nous rendons, Jean-François et moi. Une jolie citée de caractère que nous ne connaissions pas, cadre idéal et préservé pour accueillir ces anciennes. Comme toujours, les propriétaires sont affables, prêts à échanger autour de leur voiture, à faire la fête autour de la bolée de cidre que leur avait réservé le comité des fêtes de la ville.

 

En résumé, des autos superbes, une ambiance du tonnerre !

 

La preuve en images, signées Jean-François ! (cliquez sur la photo pour ouvrir le diaporama)

 

tour-bretagne-2012 0130

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27 avril 2012 5 27 /04 /avril /2012 15:54

Kerjean sonnez bombardes 2012 afficheCHATEAU DE KERJEAN

Saint-Vougay (29, près de Landivisiau)

 

Exposition du 3 mars au 7 novembre 2012

 

C’est toujours un plaisir de retourner au château de Kerjean. J’aime ce petit château renaissance qui porte bien les ravages du temps.

 

Ce lieu, géré par le Conseil Général, bénéficie à longueur d’année d’animations musicales et théâtrales. Une expo temporaire s’y installe généralement de mars à novembre. L’an passé le thème était le cinéma en Bretagne. Cette année, c’est la musique bretonne qui est à l’honneur.

 

« Sonnez Bombardes, Résonnez Binious » est un parcours dédié à la musique populaire bretonne.

 

Outre la bombarde et le biniou, la musique bretonne s’exprime selon les pays au travers de la clarinette, la veuze (sorte de biniou répendu à l'est de la Bretagne et dans le pays nantais), la vieille à roue, le violon. L’accordéon est arrivé plus tard. De nombreux instruments anciens et magnifiques s’offrent à nos regards dans une présentation particulièrement soignée. Les supports audio et vidéo (certains hélas déjà défaillants, si tôt dans la saison) contribuent à enrichir le savoir du visiteur. Kerjean-exterieur

 

Profitant seul de cette visite, j’ai pu m’imprégner tranquillement et à loisir de toute cette culture, ne négligeant aucune indication, aucune projection, aucune vitrine. Le temps passa très vite et je dus accélérer sérieusement le mouvement pour le deuxième étage, qui pourtant méritait autant d’attention. Mais les gardiens ne badinent pas avec l’heure de fermeture !

 

J’ai été surpris d’apprendre que la création des bagads date seulement de 1947 alors que je croyais que c’était une tradition ancestrale. De même pour les Fest-noz d’origine encore plus récente puisqu’ils datent des années 50.

 

J’échangeais ces jours ci avec un ami qui me disait regretter l’époque où internet et les réseaux sociaux n’existaient pas et que l’on était alors bien plus heureux ! Cette expo nous ramène dans une période encore plus ancienne où le disque n’existait pas. Pour écouter de la musique, il fallait jouer soi- même d’un instrument ou sortir dans la rue, dans les bals. Un mariage, par exemple, se devait d’avoir son ou ses sonneur(s).

 

Est-ce que la vie était plus heureuse ? Pas si sûr. Elle était plus rude, âpre, inégalitaire mais je crois que l’on savait - et on devait - se contenter de peu et , ainsi, encore mieux savourer le moment présent lorsqu’il était agréable.

 

Kerjean binious bombardes 

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4 août 2011 4 04 /08 /août /2011 10:22

 

Affiche-Terre-et-MerDans un pays où se côtoient marin et paysan, l’idée était séduisante. Et comme tout est bon pour faire la fête, pourquoi pas des animations sur les rivages de la baie de Morlaix, sur la cote léonarde (Roscoff, Saint-Pol, Carantec) et du côté Trégorois (Plouezoc’h, Plougasnou) permettant ainsi 4 jours durant, de contempler de magnifiques voiliers voguant toutes voiles dehors.

 

Grosse fatigue dans le TER

 

Disponibles le dimanche, nous décidons de mettre le cap sur Morlaix. Soupçonnant de grosses difficultés de parking, nous prenons le train. Oui, tous les prétextes sont bons pour voyager par le rail, même sur une courte distance,.

 

Alors que nous achetons nos billets, on annonce à la guichetière qu’il ne faut plus en vendre pour le prochain train. Il est déjà en surnombre de passagers. « Tu vends ces derniers billets et tu arrêtes » Ouf !

 

En tentant de pénétrer dans le train, nous comprenons : les festivaliers d’Astropolis ont envahi le TER, et ils sont dans un sale état…. Peu sont capables de tenir encore debout tant la fatigue et les excès ont visiblement affaibli leur organisme. Certains sont même allongés, à même le sol, torses nus et délirants à moitié, encore sous les effets de certains breuvages. Il faut même faire attention où l’on met les pieds.

 

Arrivés à la gare de Morlaix, un étrange manège se déroule. Le train s’arrête en début de quai. A l’autre bout du quai, un groupe semble attendre… Nous comprendrons vite le but de la manœuvre : faire descendre les festivaliers, les caser dans un car affrété pour répondre à la surabondance de voyageurs et enfin, dans un dernier temps, faire monter les autres passagers dont certains sont munis de vélos. Et les vélos dans le car, ça ne passe pas. « Avec la SNCF, C’est possible ! » Le TER à Morlaix

 

LE BONHEUR EST SUR LES QUAIS

 

CalecheNous descendons les « 100 marches » qui nous conduisent au centre ville. Le temps de passer sous le viaduc et nous atteignons vite les quais. C’est une vieille Locomobile à vapeur qui ouvre les stands. Un engin de 1930 tout en cuivre, qui autrefois, était utilisé dans les champs pour activer les batteuses. A suivre, l’exposition d’une série de tracteurs anciens et nous voilà à l’ancienne manufacture de tabac dont la cour d’honneur accueille « l’arche de Noé » avec tous les animaux d’élevage que la ferme peut accueillir, de la poule aux vaches les plus massives. C’est ici que démarrent les promenades en calèche. Un petit tour pour 1 euros A ce prix, ça ne se refuse pas. Nous apprécierons aussi la démonstration des chiens de berger dirigeant une batterie d’oies d’un simple regard. Impressionnant. les oies sur le quai

 

Nous étions venus à la base pour les bateaux. Mais il faut reconnaître que les stands « terre » sont superbes et que les idées n’ont guère manqué pour captiver le promeneur. Nous découvrons une belle exposition sur le travail du lin, une activité très développée autour de Morlaix, avec des explications très intéressantes. Des parcours autour du goût, de l’odorat, et du toucher axé sur les fruits et légumes retardent encore notre arrivée autour des bateaux. Mais on ne s’ennuie pas un instant.

 

Nous dégustons les succulents toasts servis sur le stand de la conserverie la Paimpolaise avant d’atteindre enfin les bateaux. Notre Dame de Rumengol accueille les artistes sur son pont. Nous reconnaissons un peu plus loin Le Recouvrance, le second brestois de la fête. L’accès au pont est gratuit, contrairement à l’Etoile du Roy, un grand (46 m.) trois mats carré, réplique d’une frégate du début 19ème. Avec ses couleurs très vives, j’ai un peu l’impression d’une maquette grandeur nature pour Disneyland. Impressionnant quand même. D’autres navires célèbres sont à quai comme l’étoile de France, le Renard et, dans un autre genre, le Pen Duick III. Je reste toujours ému lorsque je vois l’un des voiliers de Tabarly.

L'etoile du Roy

 

 

MUSIQUE EN FETE

 

ND de RumengolTandis que le soleil cogne (hé oui !), en ce milieu d’après-midi, la foule commence à enfler le long des quais. Sur le pont du ND de Rumengol les artistes se succèdent, le Ténor de Brest livre une prestation approximative mais sympathique. Il a bien du mérite, car il est face au soleil et il multiplie les efforts pour maintenir l’attention du chaland.

 

Fort heureusement, Dan Ar Braz et Clarisse Lavanant n’auront pas du tout les mêmes soucis : Pour eux, un parasol est installé et un public nombreux attend impatiemment leur prestation. C’est une première pour le duo. Pour ma part, j’ai toujours plaisir à retrouver Dan Ar Braz sur scène et ce, depuis un concert de 1973 (je crois) où il accompagnait Alan Stivell sous chapiteau sur le parking du Rallye, à Quimper. C’était le tout premier concert de ma vie et des souvenirs comme ça, ça marque ! Le duo est très décontracté. Dan Ar Braz est très en forme et glisse facilement une anecdote entre deux chansons. Un plaisir qui se communique volontiers au public. Vers la fin, Dan imagine que le concert s’achève alors que le bateau sur lequel ils jouent s’éloigne vers le large, laissant à quai les spectateurs. Dan Ar Braz et Clarisse Lavanant

 

Le bagad de Landivisiau offre de son côté une prestation très réussie et parcourt les quais en musique, pour le plus grand plaisir des badauds. « Vous savez pourquoi un bagad se déplace toujours lorsqu’il joue ? » … « Parce qu’il est plus difficile de tirer sur une cible qui bouge » Devinette posée par Dan Ar Braz alors que la formation perturbe quelque peu sa propre prestation. Mais il ajoute qu’il sait tout ce que la musique bretonne doit aux bagads et qu’il les aime beaucoup.

 

Le temps de refaire une nouvelle fois le tour des stands et animations et il est temps d’aller manger. Evidemment la moule / frites s’impose (délicieuses, d’ailleurs, les moules). Le public commence à se disperser et les stands à se ranger. Nous voilà au terme de 4 jours de fête. Les organisateurs déclareront être satisfaits au-delà de leurs espérances.

 

Rendez-vous donc en 2013 pour une nouvelle édition !

 

Morlaix

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20 juillet 2011 3 20 /07 /juillet /2011 10:17

Expo Turner AfficheEXPO DE TURNER A MONET

La découverte de la Bretagne par les paysagistes au XIXe siècle

Musée des beaux-arts

Quimper

 

Jusqu’au 31 août 2011

 

« Le pauvre homme était loin

De tout humain secours.

C'était à la campagne

Près d'un certain canton de la basse Bretagne,

Appelé Quimper-Corentin.

On sait assez que le Destin

Adresse là les gens quand il veut qu'on enrage :

Dieu nous préserve du voyage ! »

La Fontaine « Le Chartier embourbé » publié en 1668.

 

Pendant longtemps, la réputation de la Bretagne ne valait guère mieux que ce qu’en écrit Jean de La Fontaine dans sa fable. Des chemins mal carrossés, une langue étrangère, le Breton, une côte sauvage, de la lande…tout concoure à faire de la Bretagne une contrée exotique aux yeux de la capitale.

 

Le trajet par la malle-poste depuis Paris représente 72 heures de voyage inconfortable. A partir de 1839, le moyen de locomotion le plus rapide et confortable pour atteindre la Bretagne est le vapeur reliant Le Havre à Morlaix deux fois par semaine en 18-20 heures

 

Enfin, en 1862 (pour Quimper) et 1865 (pour Brest) l’arrivée du chemin de fer va désenclaver enfin notre région (même si j’imagine bien que l’on est loin des 5 heures de trajet actuelles dont on se plaint pourtant…).

Le rappel de ce contexte s’impose pour mieux comprendre l’approche des peintres paysagistes en Bretagne au XIXe siècle. Ceci explique aussi l’engouement des peintres pour la Bretagne à partir des années 1860-1870, cadre idéal pour le mouvement romantique alors en vogue.

 

Le musée des beaux-arts de Quimper est un superbe espace où il fait bon se promener. Je serai très fier d’être un « ami du musée »… un jour…. Si je reviens vivre à Quimper ou ses environs…

 

L’exposition de Turner à Monet me donne l’occasion d’y revenir. Je pensais faire ma visite en une bonne heure : erreur, si l’on veut vraiment savourer cette plongée à la fois dans le temps et dans les couleurs de la Bretagne, il faut sans doute le double.

 

L’exposition présente environ 80 toiles dans une variété de styles qui démontrent, avec un saisissant raccourci, l’évolution de la peinture sur un siècle.

 

Il suffit de comparer ces deux vues du port de Brest : Entre celle de Jean-François Hue en 1795 qui détaille minutieusement sa toile (normal, la finalité de son travail consiste à donner une vue précise des ports français à l’Assemblée Constituante) et celle de Joseph Turner en 1826-28, qui réalise sa toile d’après « de vagues souvenirs », on mesure bien l’écart entre un classicisme finissant et un impressionnisme naissant…

Expo Turner Hue Brest

 

Expo Turner Brest

Je ne m’aventurerai pas au-delà dans mes commentaires, ne disposant pas, en matière de beaux-arts, d’une culture suffisamment étoffée pour me le permettre.

 

Mais voilà une exposition superbe, et l’on se prend au jeu de reconnaitre tel ou tel paysage familier à nos ballades.

J’espère donc trouver l’occasion d’y retourner avant sa clôture.

 

Expo Turner La Villette Lohic

Elodie La Villette - Grève de Lohic et l'ile des souris (1875)

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19 novembre 2010 5 19 /11 /novembre /2010 15:59

Bretagne fait son cinema afficheAprès la visite complète du château de Trévarez, je poursuis mon tour du patrimoine du Conseil Général en retournant au Château de Kerjean.

 

Le Conseil Général propose un passeport qui donne, après une première visite au tarif plein, des réductions sur les entrées suivantes voire même des exonérations. A chaque visite un tampon atteste de votre passage, d’où le terme de « passeport ». J’aime beaucoup le concept !

 

Dommage d'ailleurs que je le découvre seulement en fin de saison. Mais on en reparlera en 2011 !

 

Le Château de Kerjean accueillait du 1 avril au 7 novembre 2010, une exposition sur « La Bretagne fait son cinéma » en partenariat avec la Cinémathèque de Bretagne.

 

Sur deux niveaux, les rapports amoureux du cinéma et de notre région sont explorés sous toutes leurs facettes. La Bretagne comme décor naturel de films, les cinéastes bretons, les salles de cinéma, le panorama est large.

 

Ce qui l’était moins, c’était le temps que je pouvais consacrer à l’expo car je m’y suis pointé une heure seulment avant sa fermeture. Et j’ai encore perdu dix minutes en écoutant le discours, très intéressant au demeurant, d’un guide sur le château.

 

Vite, vite, il me faut monter au premier étage pour commencer ma visite. Du coup, c’est presque au pas de course que j’ai parcouru les salles alors que l’expo méritait vraiment que l’on s'y attarde. Projecteurs

 

Visuellement parlant, c’est une réussite. Le choix des différents thèmes l’est tout autant. Des écrans diffusent ici et là des extraits de films comme les fameuses « Galettes de Pont-Aven »(1) ou l’art du navet porté au cultissime(ou cultisme ?) avec un Jean-Pierre Marielle au sommet de son art. De « Remorques » avec Jean-Gabin et Michèle Morgan en 1941 à « Un Long Dimanche de Fiançailles » de Jean-Pierre Jeunet en 2004, le cinéma a su tirer profit de notre côte sauvage comme de notre patrimoine, et plus particulièrement celui de Locronan (« Tess » de Polanski, « Chouans » de Philippe de Broca ou encore « Un Long Dimanche de Fiançailles »). Etonnante, cette séquence de « Traitement de Choc » (1973) tournée à Belle-Ile et nous dévoilant un groupe de nudistes plein de vie et de vigueur parmi lesquels on reconnait , tel un apollon, le bel Alain Delon.

 

Aquarelle facade grand rexJ’ai bien apprécié la partie consacrée aux salles de ciné et notamment les esquisses et aquarelles de l’architecte Michel Ouchacoff à qui l’on doit les plus belles salles brestoises comme Le Sélect ou le Comoedia…

Une cabine de projection est complètement recréée. Atmosphère !

 

Le cinéma militant n’est pas oublié entre les réalisations de Jean Epstein (« L’or des mers » 1932), de René Vautier (« Avoir 20 ans dans les Aurès » 1971) ou encore Félix et Nicole Le Garrec (« Des Pierres contre des Fusils » 1980).Affiche or des mers

Oui, le sujet est très vaste. L’exposition a le mérite de la synthèse et de la pédagogie sans faire le moindre raccourci.

Un parcours interactif a même été conçu pour les cinéphiles en herbe.

 

Si l’exposition a quitté Kerjean en début de mois, elle sera bientôt à Rennes au Champs Libres (2 mars au 28 août 2011). A ne pas rater ! Prévoir deux bonnes heures, je pense, pour l’apprécier pleinement !

 

 

les-galettes-de-pont-aven-affiche(1) « Les Galettes de Pont-Aven », morceaux choisis (éloignez les enfants du poste !)

JP Marielle à Andréa Ferréol « Tu sens la pisse, toi. Pas l’eau bénite ».

« Ah non de Dieu, Ah non de dieu, bordel de merde » entre les cuisses d’Andréa Ferréol

http://www.dailymotion.com/video/x8qite_jp-marielle-les-galettes-de-pont-av_shortfilms

 

Ohhh, ton cul !!! Comme il est beau !!! On dirait un Courbet ! Quel génie il faut pour peindre ça !

http://www.dailymotion.com/video/xhitp_les-galettes-de-pont-aven-oooh-ton_fun

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19 octobre 2010 2 19 /10 /octobre /2010 17:22

Depart grandes lignesL’inconvénient majeur d’habiter au far ouest, c’est l’éloignement de la capitale. J’entends déjà certains me critiquer de faire la fine bouche alors que j’habite sur l’un (sinon « le ») plus beau littoral de France. Et ils ont raison mais là n’est pas la question.

 

La question c’est que, à Paris, y’a toujours quelque chose à voir, un concert par ci, une expo par là. C’est normal, c’est la capitale. Si j’étais un chouia plus aisé, je n’hésiterais pas à prendre le vol régulier vers Paris. Et quand bien même, il faut s’organiser au niveau intendance, job, etc. Bref, ce n’est pas si simple.

 

Or, j’avais deux déplacements parisiens prévus sur le mois d’octobre. L’un professionnel, l’autre d’agrément. Je comptais donc en profiter pour visiter 3 expositions de rêve.

 

Monet-au-Grand-Palais-AfficheLa première, impossible de la rater, tout le monde en a parlé, c’est l’expo Monet au Grand Palais. Aimer l’impressionnisme est visiblement d’un commun extraordinaire vu que le Grand Palais a été pris d'assaut par la grande foule. Ma chérie n’est pas spécialement fan d’impressionnisme et j’avoue que ça me perturbe . C’est dire. Comment ne pas être en pamoison devant ces œuvres si puissantes de Monet, Manet, Renoir et compagnie ? Profitant de mon déplacement professionnel, j’anticipe (ce qui est assez rare chez moi) et décide d’acheter mon billet d’entrée. Sauf qu’il n’y avait plus de disponibilités pour la date voulue, un vendredi matin !?!. ECHEC NUMERO 1

Claude Monet au Grand Palais : du 22 septembre 2010 au 23 janvier 2011

http://www.monet2010.com/

 

Gruen_expo_Lennon.jpgMoins médiatisée, l’expo de Bob Gruen, photographe rock qui fut le photographe officiel de John Lennon durant sa période new-yorkaise de 1971 à sa mort en 1980. Bob Gruen a photographié tout ceux qui compte dans le rock’n’roll, d’Elvis aux Sex-Pistols. C’était donc à voir IMPERATIVEMENT. Par malchance, il ne restait plus de place dans le dernier TGV qui m’aurait accordé le laps de temps nécessaire à cette visite lors de mon déplacement professionnel. Encore raté donc : ECHEC NUMERO 2

Bob Gruen à la Galerie Basia Embiricos : du 5 au 25 octobre 2010

http://www.galeriebasiaembiricos.com/expositions

 

Moebius-affiche_expo_cartier.jpgPour finir, et dans un tout autre autre genre, l’expo Moebius à la fondation Cartier. Pour les amateurs de bandes dessinées de ma génération, ceux qui ont connu l’épopée du mensuel « Metal Hurlant », Moebius est une signature mythique de la BD de Science Fiction, au même titre que Bilal par exemple. Moebius est le pseudonyme de Jean Giraud, également célèbre pour être le dessinateur de Blueberry, sur le nom de Gir. Moebius / Gir : Deux noms pour un seul homme et deux fameux noms. Alors, oui, cette expo m’intéresse. Comme elle est en place jusqu’au 13 mars 2011, peut-être qu’elle intègrera la rubrique « les expos que j’ai visitées : SUCCES N° 1 » en lieu et place de la présente catégorie où la conclusion serait « ECHEC NUMERO 3 »

MOEBIUS à la fondation Cartier : du 12 octobre 2010 au 13 mars 2011.

http://fondation.cartier.com/?i=143832&_lang=fr

 

A suivre !

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  • : IMPRESSIONS D'OUEST - le blog de Philippe G.
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