J’entame la rubrique « kiosque » avec Rock&Folk.
Et cela s’impose. Je suis, en effet, un « vieux » (j’ai mis des guillemets, quand même) lecteur de ce magazine mythique né en 1966.
Je me souviens du tout premier numéro acheté, c’était en 1975, à Taverny, où je séjournais chez des cousins. Mick Jagger et plus exactement ses lèvres occupaient la couverture. Je n’ai jamais été
abonné et pourtant, depuis ces décennies, je n’ai que rarement failli à mon achat mensuel. Même, dans les années 80, l’époque avec le logo ridicule et des couv parfois bien navrantes.
Contrairement à ses homologues, comme Best, le grand concurrent, Rock&Folk a résisté et chaque mois, autour du 20, je découvre fébrilement son contenu.
Je le lis dans un ordre à peu près rituel :
1- Survol des disques chroniqués, y compris les rééditions par l’excellentissime Nicolas Ungemuth
2- Les télégrammes
3- Le film du mois par le très bon Christophe Lemaitre
4- Les DVD du mois par le très beatlesien Jérome Soligny
5- Mes disques à moi par le très rédacteur en chef Philippe Manœuvre
Après, ça dépend des artistes traités. Mais je lirai toujours systématiquement les articles de Patrick Eudeline.
Je lis à peu près tout, en fait.
Mon disquaire reproche à Rock&Folk ne n’être qu’une mauvaise copie de Mojo, le magazine anglais. C’est vrai qu’il est vraiment bien fait le Mojo, mais… il est écrit en anglais, of course. Et
malgré mes brillantes études, je peine toujours un peu avec la langue de Paul McCartney (ça nous change de l’éternel « langue de Shakespeare »).
Je conserve soigneusement tous mes rock&Folk. J’aimerais posséder la collection complète et hormis les premiers numéros, je n’en suis plus très loin. Une belle collection qui prend pas mal de
place.
CE MOIS CI
Pour ce mois de novembre déjà en kiosque, le sommaire est alléchant et va m’occuper un temps dans le TGV. En couverture Patti Smith, à l’intérieur rien que des anciens : John Lennon, Bryan Ferry,
Bob Dylan… Rien que des fondamentaux. Ca fait vendre du papier et des disques, c’est en tous cas ce qu’espèrent sans doute les éditeurs.
La plus belle formule ce mois ci est signée Jérôme Soligny, dans sa critique du dernier DVD du Black Label Society, il décrit ainsi Zakk Wylde : « guitariste à l’allure de
Viking contrôlé positif à toutes les substances que l’homme et son meilleur ami le cheval peuvent supporter ». Nicolas Ungemuth ne démérite pas lorsque, dans sa rubrique «
rééditions » il conclut à propos d’une compilation du label Apple : « Il y a à boire, à manger et à dégueuler ».
L’inconvénient de Rock&Folk est qu’il m’inspire une foule de disques, DVD et bouquins à acheter. Ce que bien sûr mon porte feuille ne me permettra pas de réaliser. Je compense en dressant une
petite liste, histoire de rêver un peu… en attendant le mois prochain.
Rock&folk
Mensuel
Numéro 1 en novembre 1966
Rédacteur en chef : Philippe Manœuvre, depuis 1993 (il y collaborait de près ou de loin depuis 1973).