Film de Vincente Minnelli (1962)
Avec Kirk Douglas, Edward G. Robinson, Cyd Charisse, George Hamilton, Dahlia Lavi.
Il y a fort longtemps que je voulais voir ce film. Pour Cyd Charisse. Pour se rappeler l’intérêt que je porte à l’actrice, relire le petit hommage que j’avais rédigé au moment de son décès. Alors oui, Cyd Charisse c’est la femme idéale fantasmée : belle, sexy et même érotique, et surtout une classe, une tenue que partagent peu d’actrices hollywoodiennes. Et ses films de fin de carrière, la quarantaine épanouie, libérés du fameux code Hayes, exploitent cette sensualité.
Des photos du film qui nous intéresse aujourd’hui révélaient une femme magnifique et le synopsis alléchant, de même que les critiques…
La réalité est légèrement différente et, j’ose le dire, sérieusement décevante. D’abord l’actrice est peu présente à l’écran. Elle apparait enfin au bout de 30 mn de film et pas spécialement à son avantage. Ca commence assez mal. Ensuite on la voit vraiment trop peu mais elle irradie dans chaque scène où elle apparait.
Il y a fort longtemps que je voulais voir ce film. Pour Cyd Charisse. Pour se rappeler l’intérêt que je porte à l’actrice, relire le petit hommage que j’avais rédigé au moment de son décès. Alors oui, Cyd Charisse c’est la femme idéale fantasmée : belle, sexy et même érotique, et surtout une classe, une tenue que partagent peu d’actrices hollywoodiennes. Et ses films de fin de carrière, la quarantaine épanouie, libérés du fameux code Hayes, exploitent cette sensualité.
Des photos du film qui nous intéresse aujourd’hui révélaient une femme magnifique et le synopsis alléchant, de même que les critiques…
La réalité est légèrement différente et, j’ose le dire, sérieusement décevante. D’abord l’actrice est peu présente à l’écran. Elle apparait enfin au bout de 30 mn de film et pas spécialement à son avantage. Ca commence assez mal. Ensuite on la voit vraiment trop peu mais elle irradie dans chaque scène où elle apparait.
Passé cette – grosse – déception, le film est plutôt réussi. Kirk Douglas et Edward G. Robinson sont parfaits dans leurs rôles respectifs. Il serait ingrat d’oublier de mentionner la très charmante
Pourtant le réalisateur ne semble pas spécialement fier de son film. Après avoir cité longuement une critique flatteuse de l’époque, il modère : « Je me demande aujourd’hui si le jeune Bogdanovitch, auteur de cet article, et moi avons vu le même film ! Imaginez son propos s’il avait pu voir le film avant les malheureuses coupes que l’on y fit… Les choses y étaient plus suggérées. Dans la scène d’orgie, les participants avaient l’air d’assister à un spectacle érotique…Ils agissaient sous l’influence de drogues… Mais ensuite avec toutes ces coupes si peu justifiées, les personnages avaient l’air de se demander ce qu’ils faisaient là. » Et le réalisateur de conclure le chapitre par cette phrase, désabusée : « Une chose était sûre toutefois, avec Quinze jours ailleurs nous n’avions pas retrouvé notre splendeur passée ».
Minnelli est rude avec son œuvre, et on peut comprendre son amertume d’avoir vu son film amputé de scènes majeures tant pour la compréhension du film que pour son actrice.
L’analyse de DVDClassik réhabilite complètement le film et remet une couche sur la « sensualité décadente et ravageuse » de Cyd Charisse.
En synthèse, un bon film qui, peut-être, aurait pu être un chef d'oeuvre si la censure n'en avait pas décidé autrement.
