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16 février 2018 5 16 /02 /février /2018 16:27

Brest Arena

6 février 2018

 

Oui, je suis allé voir Michel Sardou. Ceux qui me connaissent bien auront peut-être du mal à y croire ou bien m’accuseront de droitisation radicale. Alors cette petite note n’est pas un mot d’excuses – Après tout je fais ce que je veux, non ? mais une petite explication s’impose.

Il y a 40 ans, Michel Sardou était sans doute le dernier artiste que j’aurais été voir en concert. L’auteur de « Je suis pour » (alors que je suis contre) et de combien de chansons franchouillardes (J’habite en France) voire déjà ringardes « le rire du sergent »), alors que moi j’allais plutôt applaudir Lavilliers ou Higelin… Pour resituer l’époque, on était aussi Beatles ou Rolling Stones, mais pas les deux. Bref, on était volontiers sectaires et bienpensants… à notre manière, même si on pensait que les sectaires, c’étaient les autres bien sûr.

Je ne sais pourquoi, aujourd’hui, soit c’est lui qui a changé, soit c’est moi. Peut-être que la vérité est entre les deux. Une chose est sûre, c’est qu’on ne peut ignorer le prodigieux répertoire du chanteur qui, pendant toutes ces décennies nous a été imposé sur les chaines de télévision, chez Guy Lux, les Carpentier, Drucker etc. tandis que les émissions de rock étaient quasi inexistantes. Alors, peut-être suis-je victime du syndrome de Stockholm, mais ces mélodies se sont inscrites dans notre ADN : La maladie d’Amour, Je vais t’aimer, la java de Broadway, Le France, En chantant, les Lacs du Connemara…

Et encore un truc, quand même : ce type là ne pratique pas la langue de bois. Quand il a quelque chose à dire, il y va franco, que ça passe ou que ça casse… Et par les temps qui courent, c’est rare et ça ne fait pas de mal, même si, encore une fois, on n’est pas obligé d’adhérer.

Le concert ? Epatant ! D’abord un orchestre comme on n’en voit plus ! une grosse section de cordes, des cuivres, des chœurs… ils sont quasi une bonne trentaine sur scène et ça envoie grave ! Bien sûr Sardou n’est plus un jeune premier (mais ce n’est pas une surprise), la voix a baissé d’un ton mais est toujours là, inimitable. Le souffle un peu court (curieusement, cela s’entend surtout quand il parle) mais pour le reste, Sardou assure le show et ne se moque pas du public. Bon, il ne peut s’empêcher de lui envoyer quelques vannes : « Je vais pas vous faire plaisir : je vais vous chanter une nouvelle chanson ! Oh, ne faites pas semblant, je vous connais, vous n’aimez pas les nouvelles chansons, enfin, pas tout de suite. Après, oui, vous les aimez, mais vous n’écoutez pas ! ». Une petite dose de cynisme mais bon enfant, quelques commentaires toujours teintés d’humour et d’anecdotes… et surtout une grosse émotion lorsqu’il annonce que c’est sa « dernière danse » et qu’après d’ultimes saluts, il quitte la scène, un peu fatigué, tandis que l’orchestre prolonge le refrain du Lac de Connemara. Entre temps, il aura relevé les compteurs auprès d’un public fidèle, qui connait chaque refrain par cœur, en osmose, savourant une dernière fois le plaisir de cette communion avec leur chanteur populaire.

 

PS : Je savais bien que j’avais oublié quelque chose : J’avoue avoir un faible pour une strophe du France, chère à mon cœur : « Le cul tourné à Saint-Nazaire, pays breton où je suis né ». Preuve flagrante que, pour l’artiste, le département de la Loire-Atlantique, ne peut qu’appartenir à la Bretagne !

 

Michel SARDOU à Brest
Michel SARDOU à Brest
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27 juillet 2016 3 27 /07 /juillet /2016 17:11

Dans ma hiérarchie musicale affective, Pink Floyd se positionne sur le podium. Lorsque « Wish You Where Here » est sorti, je me souviens comme nous l’écoutions religieusement avec quelques amis, dans ma chambre, dans l’obscurité, sur le vieil électrophone et l’effet que ça nous produisait. Quand on est ado, on n’aime pas à moitié : on vénère. Posters, magazines, badges, tee-shirts, disques, enregistrements sur cassettes chez les copains (parce que pas le budget pour tout acheter). Ainsi j’ai eu, au-dessus de mon lit, l’image des Pink Floyd pendant plusieurs années. Voilà pour situer mon rapport avec Pink Floyd.

40 ans plus tard. David Gilmour ne ressemble plus du tout au chevelu svelte qu’il était alors. Moi non plus au demeurant.

Vue sur le château en attendant l'ouverture des grilles
Vue sur le château en attendant l'ouverture des grilles

Aussi, lorsque Sylvie m’offrit ce voyage (concert, déplacements jusqu’à Paris et hébergement), c’est un vieux rêve qui devenait tangible.

De Paris à Chantilly, j’ai eu la chance de faire le voyage par Blablacar avec Patrick et ses deux ados. Des gens super sympa (Patrick est venu me chercher devant l’hôtel), de l’humour, de la gentillesse et de la bonne musique (Pink Floyd) dans la voiture.

Nous arrivons sur le site vers 17h40, c’est plutôt calme et bien organisé (20 € de parking quand même, les barbares !).

Le château de Chantilly impressionne par sa taille et sa majesté. A cette heure, il se reflète dans le lac qui l’entoure. Voici un monument que je visiterais bien à l’occasion.

Le concert débutera à 21h45. Il nous faudra donc attendre 4 heures avant l’entrée en scène de l’artiste. C’est super long ! Les enfants de Patrick manifestent leur impatience. Ils ont faim les mômes. Et c’est vrai que l’on s’ankylose un peu à faire du sur place. Evidemment, après les attentats et davantage encore après celui du feu d’artifice de Nice, deux jours plus tôt, la sécurité est encore renforcée : sacs vidés, fouille au corps et personnel de sécurité un peu partout. Avant le concert, une voix appelle à une minute de silence, à la demande de David Gilmour et des organisateurs.

Evidemment, cette photo prise avec mon téléphone, ne rend pas grand chose par rapport à la réalité.
Evidemment, cette photo prise avec mon téléphone, ne rend pas grand chose par rapport à la réalité.

Le concert sera grandiose. La voix de David Gilmour (à la base, ce n’est quand même pas un grand chanteur) est un peu en difficulté (mais j’ai entendu pire avec McCartney) et elle se fait parfois rocailleuse mais ça ne gâche pas le plaisir !

Au second titre, un souci de guitare va perturber Gilmour qui, visiblement, trouve que son assistant tarde à lui procurer une nouvelle Stratocaster.

Les excuses de l’artiste à la fin de la chanson seront présentées dans un français impeccable. On sent que l’on a affaire à un perfectionniste, à tous les niveaux. Le light show s’appuie sur un cercle géant qui décore le fond de la scène. Ce cercle, entouré de projecteurs, servira de toile de projection pour des vidéos ou des gros plans des musiciens et notamment la guitare de Gilmour lorsqu’il prend un solo. D’emblée je ne reconnais pas les musiciens. Je finirai par identifier tout de même Chuck Leavell aux claviers. Chuck Leavell dont le palmarès est impressionnant, de Allmann Brothers Band aux Rolling Stones, qu’il accompagne en tournée, sans oublier Eric Clapton, George Harrison… les autres ne sont pas d’illustres inconnus. La basse, par exemple, est tenu par Guy Pratt, qui a participé aux dernières tournées de Pink Floyd, à la seconde guitare Chester Kamen, aux seconds claviers Greg Phillinganes, Steve DiStanislao à la batterie et Joao Mello aux saxophones, sans oublier un trio de choristes.

Là, c'est "Money" !

Là, c'est "Money" !

Composé très largement de morceaux du Pink Floyd, le concert intègre aussi des titres des derniers albums solos du guitariste, qui parfois se révèlent efficaces. Mais c’est avant tout pour les grands classiques que le public est venu et lorsque l’artiste attaque un « Wish You Where Here », c’est un chœur de 24 000 voix qui l’accompagne. Pour ma part, j’attendais « Shine On You Crazy Diamond » et je n’ai pas été déçu. Lorsque les 4 notes au son limpide et clair résonnent dans le parc de Chantilly, c’est l’envoutement total. Aucun classique ne sera oublié : « Time », « Money », « Run Like Hell » dans des versions magistrales et un light show époustouflant. J’allais omettre de citer, et pourtant ce fut excellent, la performance vocale de la choriste Lucita Jules sur « The Great Gig In the Sky ». « Une chanson de mon ami Rick Wright » présentera Gilmour. Parmi les titres récents, j’ai retenu « Today » par exemple, dont le riff de guitare évoque celui d’ Another Brick In The Wall (titre non joué ce soir, sans doute pour des raisons contractuelles avec Roger Waters). J’ai bien aimé aussi le délicat « on The Island ».

Le concert s’achève magistralement sur « Comfortably Numb » et un solo final qui s’étire dans la nuit et que l’on voudrait sans fin. Et dans cet élan d’inspiration inépuisable, David Gilmour fait durer le plaisir, travaille le manche de sa guitare, la fait chanter, rugir, décoller, rappelant qu’il reste l’un des géants, l’un des derniers « guitar heroes ». Ses visites solitaires du répertoire floydien sont parfaitement crédibles à l’instar de ce que fait McCartney avec celui des Beatles.

0H40. Fin du concert. La sortie sera longue. Malgré le plaisir, nous sommes tous courbaturés et pourtant il nous faudra piétiner encore un bon moment avant de rejoindre la voiture. Je m’offre un programme, magnifique présentation, de la tournée sur papier glacé.

L’embouteillage sera tel que la voiture ne pourra bouger, lentement et péniblement, qu’après 2 h du matin. Arrivée à l’hôtel, porte de Bercy à 4h !

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25 novembre 2015 3 25 /11 /novembre /2015 17:42
En fait d'invités, c'est la première partie : Rival Sons
En fait d'invités, c'est la première partie : Rival Sons

J’ai vu Deep Purple en concert au Zénith de Paris le 11 novembre 2015, soit deux jours avant celui des Eagles of death metal au Bataclan, dans lequel allaient se faire massacrer 82 spectateurs, alors que dans le même temps d’autres meurtres étaient commis dans la capitale.

C’était il y a une semaine et il faisait bon flâner dans Paris, la douceur de l’automne incitait à la promenade, les parcs grouillaient d’enfants et il y avait la queue à l’expo Martin Scorsese à la cinémathèque…

Sylvie m’avait offert non seulement le billet mais un package complet incluant transport et hébergement. Elle hésita un moment entre le concert de Motorhead et celui de Deep Purple. Le concert de Motorhead était programmé le 15 novembre et fut annulé comme tous ceux de ce week-end.

Mon premier concert de Deep Purple ce fut à Rezé (44), je ne sais plus en quelle année. J’ai pourtant écrit un compte-rendu qui doit traîner sur une clé usb ou dans un carton oublié… C’était encore avec Jon Lord, l’organiste mythique, celui dont je fus un fan ultime durant mon adolescence et dont j’essayais de retrouver le son sur mon premier orgue électrique, un Elka puis un Crumar, à défaut de pouvoir me payer le tout aussi mythique Hammond B3. Ce fut un grand grand moment (le concert de Deep Purple, je veux dire).

Je les ai revus quelques années plus tard, cette fois aux vieilles charrues à Carhaix. Don Airey avait remplacé Jon Lord et j’avais détesté la prestation, jurant que l’on ne m’y prendrait plus. Déjà il avait fallu accepter le remplacement de Blackmore par Steve Morse, mais avaler Don Airey aux claviers, c’en était trop pour moi. Ce n’était vraiment plus mon Deep Purple. La page était tournée.

Le cadeau de Sylvie eut cet effet magique : finalement j’étais content de son choix car ces cons là m’avaient manqué.

Deep Purple au Zénith (de Paris) le 11/11/2015

Je me pointai sans avance au Zénith alors que résonnaient les premiers accords du groupe Rival Sons. Rival Sons, c’est un peu des clones de Deep Purple, ça sonne pareil, ça joue bien, rien à dire… Mais ça manque quand même singulièrement d’originalité. Ca s’écoute gentiment… en attendant et en sirotant gentiment sa bière. De toutes façons c’est ça les premières parties, c’est super ingrat. On joue devant des gens qui attendent le groupe suivant et qui n’espèrent qu’une chose, c’est que votre set sera le plus court possible. Les commentaires autour de moi étaient plutôt positifs, ce qui laisse à penser que c’était un « putain de bon groupe ». J’ai écouté depuis ce que j’ai pu trouver sur internet et dans le genre, c’est plutôt bien.

Comme c’est agréable d’être bien placé en concert, à une distance très correcte des artistes, à ne pas être obligé de regarder les écrans géants pour avoir une chance de reconnaitre l’artiste qui joue (ça me rappelle qu’il faut que je vous parle bientôt du concert de McCartney au stage de France en juin.). A côté de moi, une femme trentenaire, dit à son jules : « tu as vu la moyenne d’âge ? je dirais 40 ans » Un peu vexé, je ne pus m’empêcher de lui lancer « et sur scène, la moyenne d’âge, c’est 70, connasse » Je n’ai pas dit le « connasse » mais je l’ai pensé très fort. C’est vrai quoi, quand on va voir un groupe de vieux, faut pas s’attendre à voir des ados dans le public, non mais…

Mais voilà l’instant magique, celui où les lumières de la salle s’éteignent et la foule qui manifeste son enthousiasme… La bande son qui accompagne le groupe qui s’installe dans l’obscurité laisse alors place à un éclatant et fulgurant « Highway Star » d’anthologie. Ca démarche extrêmement bien à mon gout. La voix de Gillan est intacte, le groupe est soudé, sec et en place. Un pur moment de bonheur. Et ça enchaine sans répit : « Bloodsucker » ; « Hard lovin’ Man » deux titres que l’on avait pas entendus en live depuis longtemps, puis arrive un autre hit : « Strange Kind of Woman ». 

Deep Purple au Zénith (de Paris) le 11/11/2015

Il est temps pour le groupe de dévoiler en live un extrait de leur dernier album en date (2013), l’excellent Now What, avec la chanson « Vincent Price », hommage gothique et fort réussi à l’acteur hollywoodien spécialisé dans les rôles maquiavéliques dans les films de terreur, souvent de série B. Alors que souvent les artistes de cette époque peinent à placer des titres récents et peu connu aux côtés de chansons qui ont fait leur gloire, Deep Purple réussit parfaitement l’exercice et la comparaison des nouvelles œuvres avec les plus anciennes est tout à fait honorable.

Deep Purple a une manie qui remonte à loin qui consiste à laisser chaque musicien à s’exprimer en solo. Dans les années 70, cela s’entend sur les albums en public, ces improvisations sont assez chaotiques et les autres musiciens tentent de suivre le soliste comme ils peuvent… Aujourd’hui, c’est mieux organisé. Chaque artiste est annoncé et dispose de son petit ¼ d’heure de gloire. Je goûte fort peu ces exercices démonstratifs de vélocité. On le sait bien que les musiciens de Deep Purple sont d’excellents instrumentistes. Mais pourquoi donc vouloir nous en mettre plein la vue ? J’ai été amusé, à la présentation de Don Airey (claviers), de voir son sourire gourmand, tandis qu’il se frottait les mains genre « ahhhh ! c’est à moi ! » Don Airey nous gratifia donc d’une démonstration assez brillante, je dois l’avouer, de son savoir-faire, tant lorsqu’il improvise au piano sur du Piaf (la vie en rose notamment), un petit tour sur notre Marseillaise, quelques BO de films que lorsqu’il joue avec des synthés vintages…

J’ai changé d’avis sur Don Airey. Je l’aime bien finalement. Ce ne sera jamais Jon Lord mais il faut bien le job et est donc digne de prendre les claviers dans le Deep Purple d’aujourd’hui. De toutes façons on ne va pas ressusciter Jon Lord.

Mention spéciale pour le batteur, Ian Paice, désormais le seul musicien d’origine du groupe. Depuis 1967, il est derrière ses futs et encore ce soir, il fit des étincelles, au propre comme au figuré puisque grace à des baguettes lumineuses, c’est un véritable feu d’artifice sur grand écran qui illustra son solo de batterie.

Le concert se poursuivit dans la même veine pour s’achever sur ce qui fut le grand tube interplanétaire de Deep Purple « Smoke On the Water » et son riff d’anthologie.

L’entracte ne fut que de courte durée. L’organiste entâme alors « Green Onions », instrumental rhythm’n’blues de Booker T qui se transforma en « Hush », titre du premier album en 1967 (merci d’avoir suivi). Vient un solo de basse. Tiens, c’est nouveau ça. Même le discret Roger Glover s’y met.

Le concert s’achève sur « Black Night », encore un tube que le public averti ne manqua pas de chanter à tue-tête.

Rassasié par ces deux heures de concert, le public quittait les lieux ravi, ne manquant pas le petit passage aux boutiques pour quelques t-shirts et autres objets collectors, dans une insouciance qu’il sera désormais difficile de retrouver.

C'était nettement mieux au Zénith ! (mais ça donne quand même une idée)

Ce que je retiendrai de cette escapade, outre un très bon concert (et c’est l’essentiel), c’est qu’il me faut vraiment reconsidérer mon timing. A chaque étape, je prévois trop juste. Par exemple, j’ai failli manquer le car que je prenais à Rennes pour l’aller. Heureusement, il est parti avec 5 mn de retard. De même que je ne suis pas arrivé non plus en avance au Zénith et que le lendemain j’étais à deux doigts de rater le TGV. J’avais évalué 20 mn de marche de l’Hôtel à la gare Montparnasse mais dans l’obscurité du matin, je me suis mal orienté or je n’avais pas prévu de marge pour les aléas. Ce qui m’a sauvé, c’est la proximité d’une station de métro. Je n’étais pas fier d’attendre une rame à 6h45 lorsque votre train doit partir à 7h04… Je tâcherai de faire mieux la prochaine fois, ce ne sera pas difficile.

Autre considération logistique : Même si le car c’est vraiment pas cher (9 € l’aller Rennes / Paris, mais on peut trouver à 5 €) je maintiens une nette préférence pour le train. C’est plus rapide, plus cosy, plus confortable, plus spacieux et on peut se restaurer au bar (j’étais bien content de prendre le petit déjeuner que l’hôtel ne servait qu’à partir de 7h).

A propos de l’hôtel, je l’ai trouvé très agréable, tant la chambre, simple mais élégante, que l’accueil, dans une tranche de prix très abordable, et à deux stations de métro de Montparnasse.

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11 juillet 2015 6 11 /07 /juillet /2015 10:43
John Wetton en 2013
John Wetton en 2013

Les temps sont durs : en moins d’une semaine j’apprenais :

1 –la mort de Chris Squire (par Ramon Pipin sur Facebook), bassiste et fondateur du groupe Yes

2 –celle d’Eddy Louiss (sur une émission de jazz sur France Music)

3 – que John Wetton s’était fait enlever 1 kg de masse cancéreuse le 16 mai dernier (précision relevée sur le site de l’artiste).

J’aimerais parler de ces 3 artistes, de mon rapport avec leur musique et ce qu’ils représentent pour moi.

Je commence par celui qui est toujours en vie, même s’il n’a pas donné signe (de vie justement) depuis cette déclaration.

Le grand public ne connait pas son nom et pourtant il l’a sûrement déjà entendu quelque part :

Pour les amateurs, John Wetton est quasiment une légende par ses collaborations avec Uriah Heep, King Crimson, Roxy Music, Wishbone Ash, UK et Asia, le groupe dans lequel il officie encore aujourd’hui.

Si je ne devais retenir qu’un seul titre de John Wetton, ce serait sans hésitation, Starless, morceau qu’il composa pour King Crimson en 1974.

En 2014 Asia tournait encore. Bien sûr John Wetton a pris de la bedaine (comme Geoff Downes) et il n’a plus trop l’allure d’une rock star, mais il était encore là, et le public pouvait l’entendre chanter et jouer.

Mais est-il encore musicalement correct d’écouter Asia aujourd’hui ?

La réponse est clairement non. Cette musique a terriblement vieillie, déjà qu’à l’époque c’était un peu limite, aujourd’hui c’est totalement has been. Des arrangements ampoulés, réchauffés et parfois un peu balourds, des nappes de synthé comme on n’ose plus en produire… Bien sûr il reste des amateurs pour ce style, comme il y en a encore pour le tuning ou l’omelette norvégienne. C’est d’ailleurs en lisant la critique positive de l’album XXX sur le site de « forces parallèles » (lien) que j’ai eu envie d’y coller une oreille.

L’écoute sur Deezer , curieusement, ne m’a pas déplu, même si ça me ramenait trente ans en arrière, avec d’excellents titres comme « Face to the Bridge » qui tenait la comparaison avec les titres du premier album, le meilleur.

Du coup, je me suis replongé dans les vieux titres (j’ai failli écrire « tubes » mais il faut rester honnête, Asia n’a qu’un seul tube réel à son actif). J’ai découvert des vidéos récentes de ces gaillards, ces papys du rock : Carl Palmer derrière ses fûts avec une frappe imparable, Geoff Downes devant son étalage de claviers, Steve Howe à la guitare avec son look de prof de physique-chimie en fin de carrière et bien sûr John Wetton, la basse calée sur le bide, qui ne semble pas prendre tout ceci au sérieux, même si la voix possède la même intensité.

Je me suis souvent interrogé sur l’intérêt d’aller aux concerts de ces vieilles rock stars, qui s’efforcent de poursuivre une carrière pourtant irrémédiablement derrière eux, avec leur kilos en trop, la voix usée, le cheveux rare, blanc ou teint… Spectacle navrant, pitoyable ou moment de communion et de d’hommage à ces musiciens qui ont contribué de manière fondamentale à l’édifice pop/rock ?

Mais là, d’un coup, de savoir que John Wetton ne sortira pas d’album cette année (même si depuis 25 ans je m’en foutais) et ne passera pas au Zénith avec Asia, ça me fait presque un vide, une absence.

Alors John, remets toi vite, j’irai t’applaudir la prochaine fois que tu passes en France.

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22 avril 2015 3 22 /04 /avril /2015 12:57
Le Disquaire Day 2015 à Saint-Brieuc

Ah ! Le disquaire day !

Un événement que ne peuvent manquer les amateurs de vinyle, sous aucun prétexte.

Pour sa quatrième année en France (qui est une importation du Records Store Day américain), la fête bénéficiait d’une super couverture médiatique. Impossible de louper ça ! Télé, radio, presse… Tout le monde en a parlé.

Le principe est maintenant bien rôdé : Des vinyles (essentiellement) édités spécialement pour l’occasion en quantité restreinte que l’on ne peut pas réserver à l’avance. Les premiers arrivés sont donc les premiers servis.

Je me rappelle d’une queue incroyable devant Dialogues Musiques à Brest. Les disquaires n’en croyaient pas leurs yeux. Une profession en bien mauvaise posture, menacée de toutes parts entre le streaming et Amazone, sa situation n’est guère plus enviable que celle d’un métallurgiste des hauts fourneaux.

La cassette de Metallica !
La cassette de Metallica !

Dans les Côtes d’Armor, il n’y a plus qu’Imagine à Saint-Brieuc à être de la fête. (On pleure encore la fermeture du Disquaire au Centre-Ville).

Je fais ma visite tranquillement vers 11h. Je me dis qu’ici au moins ce ne sera pas la cohue et qu’on pourra tranquillement faire ses emplettes. Tu parles, une heure après l’ouverture du magasin les stocks ont pris déjà une bonne claque. Je m’étais fait une petite liste sympa de disques à repérer, sinon à acheter, le budget n’étant pas extensible… Finalement, les plus belles pièces avaient déjà trouvé des acquéreurs plus avisés que moi.

Bah ! Rien de bien méchant, sinon le picture disc de Roxy Music qui n’aurait vraiment pas fait tâche dans ma collection.

En revanche, le EP des Beatles « Long Tall Sally » fut particulièrement boudé et à midi il devait bien en rester 5 en rayon. Un joli 45 tours tout bleu de Deep Purple me tendait les bras tandis qu’un Johnny Cash blanc époque Rick Rubin attendait encore son client. Ah oui, il restait aussi une cassette (oui, vous avez bien lu) de Metallica. Purée, depuis quand on n’a pas vu de cassette dans un magasin de musique…

Enthousiasme, passion et bonne humeur : C'est chez Imagine !
Enthousiasme, passion et bonne humeur : C'est chez Imagine !

Chez Imagine, outre le sac collector « disquaire day » idéal pour transporter ses vinyles à la plage, Vincent avait soigné sa clientèle en lui servant un petit café bien convivial, petite pause propice aux échanges sur la moisson du jour.

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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 12:54
Les Beatles en kiosque

N'en déplaise à mes amis disquaires, c'est un événement !

L'intégrale de la discographie des Beatles en kiosque, à raison d'un numéro par semaine. Et à un prix inédit : 9,99 euros !

Outre le carton qui l'accompagne (photo ci-contre), c'est exactement le même CD que celui que l'on trouve chez le disquaire, c'est à dire l'édition de 2009 avec la toute dernière remasterisation et en format digipak tip top. Sauf que chez le disquaire, il en coûte 10 euros de plus.

Les Beatles en kiosque

Toute la discographie y passe (ou presque, puisque je ne vois pas Let It Be Naked).

On trouve même l'Anthologie en DVD déclinée en 5 DVD. Un documentaire passionnant sur l'épopée des Beatles.

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24 novembre 2013 7 24 /11 /novembre /2013 18:59

Across-six-leap-yearsCa s'est passé hier, le 23 novembre à 11h30, chez Le Disquaire, à St-Brieuc. Lorsque je rentre, le dernier Tindersticks était diffusé dans le magasin.

 

La voix sublime et si caractéristique du chanteur envoutait l'espace...

 

5 minutes plus tard, nous étions 2 à passer en caisse avec "Across six leap years" sous le bras.

 

Je croyais qu'il n'y avait que dans le film "High Fidelity" que l'on pouvait voir ça...

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18 octobre 2013 5 18 /10 /octobre /2013 12:14

McCartney NewLa sortie d'un nouveau McCartney est toujours un événement. Et l'attente d'un nouvel album pop/rock a été bien longue depuis 6 ans (Memory Almost Full). Alors ces 15 nouveaux titres, tout frais tout beau, ça reveille l'excitation. Je reviendrai en détail sur cet album dont les premières écoutes sont déjà enthousiamantes.

 

En attendant, un bon conseil : choisissez l'édition "deluxe" avec ses 15 morceaux dont l'indispensable "Scared" non disponible sur la version normale.

 

A bientôt !

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27 juillet 2013 6 27 /07 /juillet /2013 19:03

neil-young-sur-scene-aux-vieilles-charrues-a-carhaix-plougu20 juillet 2013

Carhaix (29)

 

Depuis fort longtemps le nom de Neil Young fait partie de ceux, avec Bob Dylan, que l'on (aussi bien organisateurs que public) rêvait de voir sur la grande scène des Vieilles Charrues. Figures mythiques sans doute parce qu'elles ont fait la légende du festival de Woodstock, LE festival légendaire.

 

Souvent on est déçu. Les héros sont fatigués et les décennies, chargées de tous les excès possibles, ont eu raison à la fois des corps et des âmes. La foi n'y est plus. Dylan tourne toujours dans une tournée sans fin et ses prestations minimalistes n'arrivent à convaincre personne, et sans doute pas l'intéressé lui-même. A Carhaix, seuls les plus iconolâtres arrivaient à s'enthousiasmer d'être face à ce monument, sans une seule oreille critique : ils ont vu Bob Dylan et déjà ça c'est merveilleux. Ils pourront le dire à leurs petites enfants plus tard. C'était pareil pour Lou Reed.

 

Ce point de vue se défend : à une autre époque, je me suis mordu les doigts d'être passé à côté de Miles Davis ou de Ray Charles et c'est bien la même motivation qui m'animait à la base, même si je reste convaincu que le niveau musical était bien supérieur.

 

J'avais déjà vu Neil Young au Zénith de Nantes, il y a 4 ans. Excellent concert, équilibre parfait entre les différentes facettes d'un artiste versatile qui se sera frotté a à peu près tous les genres. Mais c'est la country que le public connait et particulièrement l'album "Harvest".

 

Les amateurs avaient bien noté que, pour la tournée 2013, le canadien était accompagné par le Crazy Horse, un power trio sans fioritures : guitare, basse, batterie. Un groupe qu'il fréquente depuis 40 ans et plus. Avec le Crazy Horse, c'est électrique, sauvage, binaire et brutal. Alors il ne fallait pas s'attendre aux ritournelles soigneuses et harmonisées comme on peut les entendre lorsque Neil Young rejoint Crosby, Stills et Nash.

 

Mais combien de personnes dans le public étaient au fait ? Votre serviteur, qui se croit malin, le savait, lui. Comme il savait que c'est avec Crazy Horse qu'il enregistra quelques un de ses titres et albums favoris comme Zuma, Rust Never Steep et par dessus tout, cette chanson qui me chavire à chaque écoute "Down by the River". Ah oui, celle-là il me la fallait. Et puis, j'espérais aussi "Cowgirl in the Sand" et pourquoi pas "Cortez The Killer". Il aurait dû me demander de lui faire sa set list, le Neil, j'avais de quoi l'occuper 4 bonnes heures mini.

 

Contrairement à McCartney (et à la majorité des artistes ayant quelques décennies au compteur) qui s'applique à jouer un florilège représentatif de leurs plus grands succès, Neil Young n'en fait qu'à sa tête, ou presque.

 

Pour bien mettre dans l'ambiance, on se salue d'un duo de larsen et ça démarre sur "Love and Only Love" (1990) pour une quinzaine de minutes. Dire que je me prépare depuis des mois à ce concert en gorgeant mon Ipod de morceaux importants du Loner. Je l'avais pas vu venir celui-ci, qui s'étire sur un bon quart d'heure. Et vas-y que je te fais péter le son sur ma Gibson Les Paul hors d'âge. Il faut "attendre" le 6ème titre pour qu'il lâche son instrument électrique et son groupe pour saisir une guitare folk et un harmonica et reposer nos oreilles avec un "Comes A Time" suivi d'un "Heart of Gold" qui va le réconcilier avec les festivaliers ébouriffés qui ne comprenant pas trop bien ce qui leur arrive. Ah oui, Heart of Gold, ça cause, ça chante même. Et dans la foulée le voilà qui nous fait "Blowin' in the Wind" comme son auteur (Dylan) ne serait plus capable de faire aussi bien.

 

Le show reprend avec le Crazy Horse, et c'est reparti comme en 40 mais avec une superbe cohésion de groupe, un pur bonheur de jouer sur scène et le même ressenti pour le public, même si le répertoire est loin d'être assimilé. "Rockin' in the Free World" fut un moment de bravoure que le public entonna avec une belle conviction. Le set s'acheva avec "Mr Soul" qui date de l'époque de son premier groupe Buffalo Springfield et c'est encore une superbe version. Que c'est bon !

Deux heures se sont écoulées, mine de rien. Deux heures sans un salut, sans un regard ou presque pour le public. Ca fait drôle quand même. Il aurait été en répétition que ça aurait été pareil. Faut-il s'en choquer ? Au minimum, je dirais que ça n'aurait pas nuit...

 

Mais le revoici pour 3 autres titres. Cinnamon Girl (ça fait plaisir !) puis Fuckin' Up que je ne connaissais pas où l'on peut voir Frank Sampedro présenter régulièrement son majeur avec la jubilation d'un enfant conscient et fier de son impertinence. On se quitte sur "My My, Hey, hey" après que Neil Young ait annoncé (ha oui, il a parlé au public au rappel) "On n'a plus le temps de faire une nouvelle chanson, alors on va en faire une autre !" ou quelque chose de cet acabit.

 

Certainement pas un mauvais concert, c'est sûr ! L'artiste et son groupe ont mouillé la chemise et nous ont livré un show impertinent, furieux et fuck off pour les tubes et la politesse...

 

C'est peut-être ça aussi le rock'n'roll.

 

neil-young-smile-Festival Vieilles Charrues France 7-20-13

 Pour être bien clair : aucune des deux photos illustrant cet article n'est de moi. N'empêche qu'il est fortiche le photographe qui a réussit à immortaliser ce sourire. Il a du échapper à beaucoup de spectateurs...

 

Liens externes :

- Toutes les set list de Neil Young avec statistiques : un truc de ouf :   sugarmtn.org

- Le site non officiel des vieilles charrures

 

 

 

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28 juin 2013 5 28 /06 /juin /2013 22:23
1-accueil hellfestHELLFEST 2013
Clisson - 22 juin.
 
Loin d'être traumatisé par ma visite à Hellfest l'an passé, c'est avec plaisir que j'y retourne. Avec plaisir c'est vite dit, avec flemme serait plus exact tant la fatigue due à une activité professionnelle intense me faisait trainer la patte. Mais le billet était offert par ma chérie a qui j'avais confié que la présence de ZZ Top m'enthousiasmait.
 2-ZZ top au soleil
J'arrive donc sur le site un peu avant 19 h, à peine le temps de me mettre dans l'ambiance du festival. Je retrouve vite mes4-ZZ Top Foxy-Lady marques. il y a la queue au distributeur de jetons pour les boissons. Du coup, après quelques gorgées de bière me v'là devant la scène Mainstage paré pour la venue du groupe Texan. Un autre groupe termine son show sur la scène jumelle. C'est pas mal. Ca s'écoute. Vers 21h, le trio barbu (sauf le batteur), vêtu d'habit digne des meilleurs Zorro et coiffé de Stetson réglementaires, prenne la scène d'assaut et sans ménagement débute le set à coup de boogies. D'ailleurs arrive vite le titre "Tube Snake Boogie" ou la voix rocailleuse de Billy Gibbons font merveille, tout comme son jeu de guitare, précis et incisif. Son acolyte, Dusty Hill ("colline poussiéreuse, tout un programme !), pousse lui aussi la chansonnette en martelant la basse tel un vieux routier du rock. Tout en retenue mais avec un frappe infaillible, Frank Beard assure imperturbable derrière sa batterie. Un peu de blues avec l'excellent "Jesus Just Left Chicago. Car En arrière plan, un écran géant diffuse des clips d'une autre époque dont les grands thèmes font gloire à leurs valeurs, jolies cowgirls aux poitrines généreuses et aux gambettes bronzées sortant du roadster rouge customisé signé de la marque du groupe. Côté musique pas de surprise, le groupe aligne et enchaîne ses titres de gloire jusqu'à l'indispensable "Gimme All Your lovin' " qui réveille enfin un public tout de même un peu mollasson. Vient un hommage à Hendrix "Foxy Lady" de bonne facture. Un autre grand classique vient à point nommé "La Grange" et son riff légendaire. Le public commence à être chaud mais il a tort de s'enflammer car, au terme d'une heure de concert, voilà nos lascars qui sortent de scène comme ils sont venus. Pas de rappel, c'est un peu sec. Quand même....
 
6-Kiss-Gene simmons sur ecranSur la même scène un peu plus tard, ce sera le tour de Kiss. J'ai jamais aimé Kiss. Non mais c'est quoi ces guignols ridicules avec ce gus qui tire la langue et des maquillages que même le pire nanar de série B n'oserait pas. Sauf que là, je suis un peu sur la faim avec le sentiment de n'avoir pas, mais alors pas du tout, amorti mon billet. Mal organisé j'ai même pas le programme. Et quand bien même je ne connais rien de rien. Allez, un petit tour dans l'espace bouffe histoire de reprendre des forces. Je me résigne à rester voir Kiss. Si ça me gave trop, je pourrai toujours quitter les lieux.
 
23 H. C'est noir de monde. Y'a pas que des jeunes. Je dirais même qu'il a beaucoup de vieux de mon âge. Ca ne me plait pas trop, tout ça. L'an passé, au moins, j'avais l'impression de me démarquer et d'être plutôt bien toléré. Cette année, les quinqua ont pris le pouvoir. A y réfléchir rien de bien étonnant avec des artistes comme ZZ Top et Kiss...
 
Voilà donc Kiss. Difficile de se tromper, le nom du groupe s'inscrit en lettre de feu sur l'écran noir. Des feux d'artifice éclatent et voilà nos héros de comix qui entrent en scène. D'emblée, ça sent le gros spectacle. Vous en voulez : en voilà ! La musique est marrante : du hard rock façon glam, très seventies et j'avoue que c'est bien joué. Voilà Gene Simmons, qui tire sa longue langue à tout va... Ces mecs là doivent être un peu con quand même ! Mais finalement, ça le fait. Cette musique, ce show est vraiment bien calibré pour les stades , les festivals. Et ça envoie grave. Le public s'y connait et entonne à tue tête tous les titres bien connus du groupe. Moi je découvre, mais je ne veux pas être en reste et, grâce à la simplicité des mélodies je ne tarde pas à me joindre à la troupe et à crier, chanter en coeur, "I Wanna rock and roll, all night, and party every day". Et v'là le Philippe dans l'ambiance à donf, toute fatigue évanouie et dans l'ambiance jusqu'au cou. J'aime beaucoup aussi "Lick It Up" son refrain entrainant, ses saillies guitaristiques et un emprunt non négligé au "Won't Get Fulled Again" des Who très efficace et réussi. 7- Kiss-final
 
C'est vraiment la très bonne surprise pour moi. Les musiciens se démènent, c'est spectaculaire, c'est rigolo, c'est rock'n'roll tout court. Gene Simmons crache du sang avec la conviction d'un Bela Lugosi, le guitariste traverse la foule sur un harnais tel un trapéziste, les effets pyrotechnique s'enchainent et je me retrouve comme les autres à battre le rappel. Que du bonheur.
 
Ce Hellfest 2013 m'a complètement ravigoté. Il est fort probable que je revienne l'an prochain. Je m'intéresserai de plus près à la programmation et je me ferai un look stoner. Qu'on se le dise !
 

 

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