On ne se refait pas, un magazine avec les Beatles en couv, je ne sais pas résister. Bon sang, à force, je devrais savoir qu’il n’y a plus grand-chose à apprendre sur ce sujet qui a fait couler tant d’encre (le hors série « Rolling Stone » de décembre 2010 restant un must pour moi). Mais, tel un jeune enfant, j’aime bien qu’on me raconte encore et encore la belle histoire de Paul, John, George et Ringo. « Dis, papa, tu peux me raconter les Beatles ? ».
Cette fois, c’est Rock First qui s’y colle et qui raconte, à nouveau, les circonstances de la fin des Beatles. Rock First ? C’est qui, c’est quoi ?
J’ai d’abord lu goulument ledit article avant de me poser cette question. Rock First est un nouveau magazine rock. Hé oui, encore un ! Il a un peu la même consistance que Mojo, la référence anglaise dans le genre. Aussi dense et aussi épais. Le bestiaux est vendu 5,6 euros et visiblement, c’est appelé à augmenter car il est précisé : prix de lancement.
Le contenu se répartit entre la « LA LEGENDE » et « L’ACTU ». La partie Légende est constituée, sur Plus de 60 pages environ, d’articles de fond sur des artistes ou un style majeur (ici la Motown) des albums incontournables, des « que s’est-il passé en septembre il y a 10, 20, 30 ans… ».
La rubrique actualité, quant à elle, évoque les groupes et artistes actuels (Noel Gallagher ; Red Hot Chili Peppers, Kasabian, Miles Kane…) et les traditionnelles sorties CD, DVD, bouquins…
Rien de bien nouveau sous le soleil sauf que c’est très bien rempli et qu’on en a pour son argent. C’est sûr que mon bon vieux rock&folk est bien light à côté.
L’autre particularité de Rock First est la localisation de sa rédaction. Non pas à Paris mais en Loire Atlantique, à Vigneux de Bretagne…
Sacré culot tout de même, de mettre en kiosque un nouveau magazine rock, domaine où tant se sont cassés la gueule (Remember « Musiq », « Crossroad » et tant d’autres). Bonne chance !